vendredi 4 janvier 2013

CR de Niamone


PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT POUR NIAMONE

Élaboré par Jean Pierre & Jaldiceia COLY Fondateurs de l'Association Sud Action Humanitaire avec ces partenaires national et international pour renforcer les capacités économique du village et accroître son autonymique alimentaire a travers les projets que nous avons comme : poste de santé, l'agriculture et l'élevage .

Démographie
Populations
Le RGPH III indique, pour la CR une population en 2003 de 6 728 personnes avec une moyenne de 7,2 personnes par ménage et un taux de croissance de 10,9 % par an. Sur ces bases, la population en 2010 est estimée à 11 878 personnes et devrait atteindre 18 351 personnes en 2015.
Cependant, notons que cette augmentation concerne seulement 36% des villages soit (04) villages sur les (11) onze, en l’occurrence Tobor, Baghagha, Colomba et Kandiou. Le reste des villages soit 64% connaissent une baisse de l’effectif de leur population. Cette tendance est observée depuis 1989.Concernant la répartition ethnique, les groupes ethniques les plus importants sont :
 Bainouck 70%
 Diola 20%
 Mandingues 05%
 Peulh et Balante 05%

Localités
On recense 11 villages administratifs dans la CR de Niamone parmi lesquels trois (Tobor, Baghagha Tobor et Niamone) seront des petits centres ruraux de plus de 1.000 habitants à l’horizon 2015 et qui concentreront 75 % de la population totale de la CR. Les petites localités de moins de 500 habitants représenteront de 45,4 % des villages administratifs ce qui n’est favorable pas à la réalisation des infrastructures communautaires.

Activités économiques
L’agriculture
L’Agriculture est la principale activité économique des populations de la
Communauté Rurale de Niamone qui est une zone essentiellement rizicole et
fruitière mais le maraîchage est de plus en plus développé, par les femmes,
notamment, au niveau des blocs maraîchers.
Le système de production reste toujours traditionnel. Les labours se font à l’aide du «kadiandou» et le semis à la main. Les travaux se font en commun (hommes et femmes) contrairement aux autres Communautés du département où il existe une spécification des travaux entre l’homme et la femme. D’autre part, la traction bovine bien qu’elle ait été introduite dans la zone n’est pas du tout développée. Les principales espèces cultivées sont :
- le riz ;
- le mil / sorgho ;
- l’arachide ;
- le mais
- le sésame.
En dépit de l’énorme potentiel de la Communauté Rurale de Niamone, le développement de l’agriculture reste confronté à beaucoup de difficultés. En effet les rendements agricoles sont faibles en raison de la salinisation et de l’ensablement des rizières qui réduisent les surfaces cultivables mais à cause aussi du déficit en matériel agricole et des difficultés liées à l’accès aux intrants. En plus l’enclavement de certaines localités de la Communauté Rurale rend difficile l’écoulement des produits.

L’élevage
Il s’agit d’un élevage de type extensif, pratiqué comme activité secondaire. Il consiste à élever quelques bovins ou, ovins ou caprins pour les besoins familiaux (cérémonies de mariage, funérailles).
Le problème d’abreuvement du bétail se pose aussi de façon aiguë. Les mares
constituées par les eaux de pluies servent de lieux d’abreuvement en hivernage,mais elles tarissent, le plus souvent, à partir du mois de janvier. Les éleveurs sont alors obligés de faire abreuver les animaux au niveau des concessions ou des infrastructures hydrauliques (puits pastoraux ou abreuvoirs) qui manquent dans la CR.
La couverture sanitaire du bétail est très faible. La Communauté Rurale de Niamone ne compte que deux parcs de vaccination fonctionnels. Le personnel qualifié (auxiliaires vétérinaires) est insuffisant. Le vol de bétail ne favorise pas le développement du secteur.

Pêche
La pèche est une activité économique très peu développée dans la Communauté Rurale de Niamone. Il s’agit de pèche artisanale au filet, à l’épervier, ou à la nasse. La pèche ostréicole est pratiquée, par les femmes, selon des pratiques traditionnelles.
Malgré l’existence d’importants plans d’eau et de ressources halieutiques, beaucoup reste à faire pour une meilleure exploitation de ce secteur.



Le commerce 
Le commerce n’est pas très développé dans la communauté rurale et l’enclavement de certaines localités de la CR ne facilite pas la commercialisation des produits agricoles. L’approvisionnement en denrées de première nécessité se fait difficilement.

L’éducation
 L’enseignement du français est bien développé dans la Communauté Rurale, cependant malgré les efforts de l’Etat et des populations il reste encore des efforts à faire pour satisfaire les besoins de la CR.



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